LES PORTES DE METZ


1. La Porte Serpenoise.





PORTE SERPENOISE



Elle fut commencée en 1851 et livrée à la circulation le 1er octobre 1852, d'une longueur de 34 mètres et se développait selon un arc de cercle de 45m de rayon.
Du côté de la campagne, il y avait un double pont-levis qui conduisait au pont dormant franchissant le fossé de la citadelle qui ne possédait qu'une seule arche de 28 mètres.




PORTE SERPENOISE




Elle fut transformée en 1903, on ne conservera qu'un quart environ du tunnel ; les 4 tourelles placées aux angles proviennent des anciens remparts. Sur la façade nord-est est inscrit : " Porte Serpenoise. Transformations successives :1892-1902. Etat actuel, 1903. Le 31 octobre 1870, Metz, trahie, est livrée par Bazaine aux Allemands qui entrent par cette porte dans la ville. Le 19 novembre 1918, les troupes françaises délivrèrent Metz du joug allemand et, après quarante-huit ans de cruelle séparation, rentrent par cette porte. "












2. La Porte des Allemands.








PORTE DES ALLEMANDS




Elle tire son nom d'un établissement des Chevaliers de l'ordre teutonique (ordre hospitalier et militaire allemands créé en 1198) ou Frères hospitaliers de Notre-Dame des Allemands (encore nommé : " Freires de l'ôpital des Allemans de Mes " (Site de la mairie de Metz) . Les premières constructions date de 1230, elle possède 2 tours (des chambres de tir). C'est en 1445 par Henry de Ranconval, qu'elle s'agrandit avec deux tours rondes et un ouvrage fut construit pour rejoindre les 2 ouvrages, mais aussi deux nouvelles chambres de tirs vers 1550.




PORTE DES ALLEMANDS




Elle fut restaurée en 1859-1862 par la Direction du Génie militaire et de l'Académie de METZ. Elle fut acquise par la ville en novembre 1900, et elle y installa un musée en 1907. Elle subsistera jusqu'en octobre 1944, où elle sera pillée et gravement endommagée, avec la destruction des deux ponts. Les premiers travaux commencèrent en 1946 par la municipalité afin de protéger la structure et pour la rénover. Des travaux en 1968, on permit son ouverture au passage de piétons la porte étant classée par un arrêté du 3 décembre 1966 grâce au Gouvernement et au Service des Monuments Historiques, considérée comme le " seul spécimen de ce genre en France " de ce " dernier vestige de l'architecture militaire messine " (Portes, Tours et Murailles de la Cité de Metz de Jean THIRIOT). Enfin, elle subit les dernières restaurations en février 1996.



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